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Retour sur le dispositif Internationalisation@Home de Rennes 2

Encourager les échanges virtuels internationaux, c'est l'objectif du dispositif Internationalisation@Home mis en place par Rennes 2. C'est Marylou Grivault, ingénieure pédagogique au Service Universitaire de Pédagogie (SUP), qui est en charge du dossier. Nous l'avons rencontrée. 

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Intervention Marylou Grivault
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 Marylou Grivault - journée du 8 juin 

Pourriez-vous nous décrire en quelques mots le dispositif Internationalisation@Home sur lequel vous travaillez ?

Avec plaisir. Depuis la pandémie, la plupart des universités encouragent la collaboration à distance qui a le mérite de permettre au plus grand nombre d'interagir avec des partenaires internationaux et d'être plus écologique. L' Université Rennes 2 a souhaité s'inscrire dans cette dynamique en développant le dispositif Internationalisation@home (I@H), qui vise à encourager les échanges virtuels internationaux en offrant une expérience d’enseignement et d'apprentissage internationale en distanciel. Par ailleurs, I@H peut également préparer les étudiant·e·s à un départ physique et s'intègre très bien au nouveau programme Erasmus+ qui prévoit des mobilités de courte durée (à partir d'une semaine) à condition de faire rentrer la mobilité dans un projet pédagogique. Enfin, il fournit un accompagnement personnalisé aux enseignant·e·s souhaitant s'engager dans la mise en place de nouvelles collaborations internationales.  

Mon rôle est d’accompagner les enseignant·e·s dans l’étude, l’analyse, la gestion et la réalisation de leurs projets avec leurs partenaires internationaux.

Comment est-il financé ? 

Porté par la vice-présidente chargée de l’internationalisation, Lesley Lelourec, il a été lancé en janvier 2022 et est financé par le Dialogue Stratégique et de Gestion qui apporte un soutien financier ponctuel à des projets stratégiques de l'Université. Par la suite, le dispositif sera pris en charge par le projet NCU « Cursus Ide@l ». 

En quoi encourager les échanges virtuels internationaux contribue à l'émergence d'une université plus inclusive ? 

De façon générale, au sein d’une même promotion, le nombre d’étudiant·e·s pouvant effectuer une mobilité internationale est limité. Partir à l’étranger pendant ses études a un certain coût et implique de laisser derrière soi son logement, quelquefois son travail, et nous avons conscience que c'est très difficile, voire impossible pour de nombreux·euses étudiant·e·s. Grâce aux échanges virtuels internationaux, ces contraintes disparaissent.

À ce jour, combien de projets avez-vous reçus ?

Pour l’instant, 11 projets ont déjà été déposés par des enseignants et validés par le comité de pilotage, rattachés aux UFR Langues, ALC et Sciences Humaines. Toutefois, nous avons recensé un total de 29 projets qui pourraient voir le jour en 2022-2023 et d'autres enseignants ont donc l’intention de mettre en place des échanges virtuels internationaux.

Vous avez organisé un événement le 8 juin dernier dans le cadre de ce dispositif. Pourriez-vous nous en dire plus ?

Oui. Il s'agissait de donner la parole à quelques enseignant·e·s, que je remercie d'ailleurs chaleureusement pour leur soutien et leur participation, pour qu'il·elle·s puissent présenter leur projet aux collègues présent·e·s et faire un retour d'expérience. Dans l’ensemble, les retours des participant·e·s à l'événement, qui était diffusé en direct, ont été très positifs. Certains enseignants m’ont demandé s’il y en aurait un autre, et c'est tout ce que je souhaite ! Certains enseignant·e·s ont déjà indiqué leur intérêt.

La vidéo des retours d’expérience est disponible ici.