TEMPORA

Description succinte
Le champ de recherche de Tempora se définit comme l’histoire des faits et des représentations dans les sociétés occidentales de l’Antiquité à nos jours. Ses membres sont pour la plupart historiens, mais ils s’emploient à renouveler les approches en dialoguant avec d’autres sciences humaines et sociales telles que l’anthropologie, la sociologie, les sciences politiques ou l’archéologie. Consciente des enjeux contemporains de l’histoire, l’équipe entend participer activement aux débats en résonance avec l’actualité : les questionnements identitaires, l’articulation entre citoyenneté et la laïcité, les causes et les manifestations des populismes et des extrémismes religieux, les effets sociaux de l’essor du numérique et le rapport aux milieux naturels.
Informations complémentaires

Axes de recherche

  • Jeux d'échelles : du local au global

En travaillant à l’échelle d’une région (la Bretagne, notamment) aussi bien que selon une approche transnationale, en Europe comme sur d’autres continents, et dans le temps long (de l’Antiquité au XXIe siècle), les membres de Tempora privilégient trois thèmes de recherche : la fabrique des identités, les rapports entre communautés et territoires, les réseaux et circuits d’échanges.

  • Gouverner et être gouverné 

Loin de considérer les États et les gouvernements spirituels comme des réalités monolithiques immuables, les membres de Tempora analysent leurs évolutions en resserrant la focale sur les processus constants de construction et de fissuration qui les caractérisent. Cette fabrique des pouvoirs est appréhendée sous les angles suivants : États et Églises : rouages institutionnels et agents ; exercice de l’autorité et encadrement des populations ; dissidences, rébellions et répressions ; guerres et sociétés.

  • Savoirs et pratiques socio-culturelles 

Dans les mailles constituées par les communautés et les pouvoirs, ou par les circuits de l’échange, évoluent des cultures dont on cherche à mieux saisir la complexité. L’objectif est de croiser quelques-uns des facteurs, généralement disjoints dans l’approche historienne, qui sous-tendent les mêmes identités — toujours plurielles et souvent contradictoires. Les chercheurs de Tempora se concentrent en particulier sur : les apprentissages ; les pratiques de l’écrit et les cultures du livre ; les interactions entre genre, corps, apparences.

Chiffres clés

33 enseignant·e·s-chercheurs·es

32 doctorant·e·s, dont 9 co-inscrit·e·s

50 membres associé·e·s

Nota Bene

Tempora dispose des ressources documentaires de la bibliothèque François-Lebrun (18 000 volumes orientés vers la recherche en histoire, du Moyen Âge à nos jours). • La revue en ligne Apparences, corps & sociétés, hébergée par Tempora et adossée au groupement d’intérêt scientifique Apparences, corps & sociétés, est coordonnée par un membre de Tempora. • Quatre projets ANR (PARCEDES [Parcellaires agraires et dynamiques d’exploitation du sol dans la longue durée], PANSER [Patrimoine naturel aux Suds : une histoire globale à échelle réduite], ACTEPI [Les actes épiscopaux français du Moyen Âge : édition multimodale et exploitation]) et OBARDI [Ontology-based Ancien Régime Data Infrastructures]) sont portés ou coportés par des membres de Tempora, qui comprend aussi un membre en délégation à l’Institut universitaire de France. • Les membres de Tempora coorganisent chaque année les Rencontres d’histoire aux Champs libres (Rennes), à destination d’un large public.

Nos labels

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